Le projet

Le vélo, partout, tout le temps, mais pour quoi ?

Ma vision est celle d’une ville que les piétons et les cyclistes se sont réappropriée ; l’intrusion d’un engin motorisé y est exceptionnelle et à vitesse réduite, pour les cas particuliers. 

Or, ce n’est pas une vue de l’esprit. Ça existe !
Emboîtant le pas aux Pays-Bas et au Danemark, beaucoup de villes dans le monde ont entamé leur transformation pour redonner l’espace aux habitants – en n’excluant personne : car il existe, aujourd’hui, des vélos adaptés à beaucoup d’usage : emmener ses enfants et ramener les courses, transporter des personnes âgées, assurer la logistique du « dernier kilomètre », permettre à des personnes en situation de handicap de faire du vélo. 

Et ces villes ne voudraient pour rien au monde revenir en arrière. Car les bénéfices pour les habitants sont multiples :

  • La suppression de la pollution atmosphérique, visuelle et sonore,
  • L’augmentation de la sécurité pour les déplacements des piétons et cyclistes,
  • Le gain de place allouée à des espaces verts, à des bancs pour s’asseoir et discuter, à des arceaux pour attacher les vélos,
  • Un lien social renoué ne serait-ce que parce qu’en roulant ou en marchant, on se voit !

 

Cette révolution est en marche

Mais nous sommes beaucoup à souhaiter qu’elle aille plus vite.

En France, on a vu, ces dernières années, la construction d’infrastructures et l’augmentation du nombre de cyclistes. Cependant, le trafic motorisé reste prépondérant même en centre-ville.  En outre, il y a plus de cyclistes mais aussi plus de cyclistes peu respectueux du code de la route, ce qui met en danger les autres usagers fragiles (piétons, autres cyclistes). L’ambiance et la cohabitation sur la route reste compliquée.

Que faire alors ? Raccrocher son vélo en attendant des jours meilleurs ? 

Non, je suis persuadée que la ville changera lorsqu’il y aura vraiment plus de cyclistes et que ces cyclistes seront sensibilisés, bien équipés et encouragés à persévérer. Une nouvelle pratique prend du temps pour être maîtrisée et une nouvelle habitude demande également du temps pour s’implanter jusqu’à devenir automatique.

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Alors ma mission est celle-ci :

Sensibiliser, accompagner, montrer les bonnes pratiques et les points de vigilance pour faire en sorte qu’il y ait de plus en plus de cyclistes, bien avertis, qui vont eux-mêmes convaincre leurs amis, voisins, familles et progressivement rendre la ville plus sûre et plus calme.

À tous ceux qui attendraient, pour adopter le vélo en ville, une ville parfaitement adaptée au vélo, je dis : n’attendons plus, roulons, bicyclons !

Parce que la ville va changer lentement, mais vous, cycliste, vous avez tout à y gagner, là, tout de suite :

Vous maîtrisez votre temps de parcours et savez que vous pourrez vous garer sans difficulté : votre stress diminue automatiquement

Votre vélo – qui peut être d’occasion ou reconditionné – et son entretien représentent un budget maîtrisé : vous faites des économies d’argent et de ressources naturelles

Vous faites du sport – gratuitement – en même temps que vous vous déplacez : vous gagnez du temps et de l’argent

Vous faites de l’activité physique : vous vous sentez en meilleure santé et êtes fier de vos efforts

Vous vous aérez l’esprit et prenez du temps pour vous, en mettant les sollicitations extérieures sur pause (et votre téléphone en silencieux) : vous vous recentrez sur vous, sur ce qui vous entoure, sur l’essentiel donc et vos idées sont plus claires à l’arrivée

Vous faites des rencontres : c’est bon pour votre moral

Vous êtes en lien direct avec votre environnement : vous vous reconnectez avec la nature (même en ville il y a des arbres et des oiseaux et il y en aura d’autant plus qu’il y aura plus de vélos).

Voilà ce qu’est le vélo ! Pas seulement un moyen de transport, une vue de l’esprit, une lubie. C’est une manière de vivre avec soi, avec les autres et avec son environnement.

Je suis Carole,

Experte et passionnée du vélo !

Je me déplace à vélo depuis mes douze ans, juste parce que c’était le seul moyen d’être autonome et mobile pour aller au collège, en ville, voir les copains et même de partir en week-end camper avec le club cyclotouriste du coin.

Plus tard, le métier d’ingénieur-expert m’oblige à beaucoup me déplacer – et je fais le pari du vélo. Dans la profession, je suis connue comme l’« experte à vélo » : pas de costume-cravate-voiture de fonction, mon modèle à moi est singulier (pantalon de pluie, sac à dos, casque, gants, parka vous voyez le tableau ?) et même osé : une femme ingénieure, dans la construction, à vélo en plus !

Mais après avoir circulé, ainsi, partout en île de France pendant des années, j’ai eu la mauvaise idée d’aller rouler au Danemark pendant les vacances. Le retour en France a été un choc. Odeur d’échappement, bruit, encombrements, incivilités, klaxons, injures, ce n’est plus possible ! 

Et après ?

Je m’engage dans des associations de cyclistes, et fonde l’antenne levalloisienne de MDB, avec laquelle j’organise des balades à vélo.

Je rencontre les élus locaux et leur propose un plan des pistes cyclables et des parkings vélo à Levallois.

Je deviens bénévole dans une vélo-école voisine. Surtout, de nouvelles idées professionnelles se font jour : il ne me suffit plus d’être l’experte à vélo, je veux être l’experte du vélo.

Je quitte mon cabinet d’expertise en juillet 2020, je suis des formations dans le vélo (accompagnement et mécanique) et me lance dans une nouvelle aventure entrepreneuriale qui fait, une deuxième fois, le pari du vélo. 

Mes valeurs

À L'ÉCOUTE

J’aime être à l’écoute des personnes qui expriment un besoin. C’est pourquoi je me suis engagée depuis de nombreuses années dans le bénévolat, et pas seulement dans le vélo, mais aussi dans une association d’alphabétisation pour aider les femmes d’origine étrangère qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école dans leur pays.

OPTIMISME & FAIRE ENSEMBLE

Je ne me lancerais pas dans cette aventure entrepreneuriale – en laissant de côté un métier pour lequel j’étais diplômée et qualifiée – si je n’étais pas optimiste sur notre capacité d’humains à faire ensemble un monde qui prend soin de tout ce qui nous entoure, ressources, végétaux, animaux, habitants de notre ville… Faire du vélo, c’est une façon de « faire ensemble ».

POUR TOUT LE MONDE & MAINTENANT

Parce que le vélo est possible pour tout le monde, il faut avoir envie et trouver la monture adaptée. Le milieu des « vélos spéciaux » se développe très rapidement.

Et, je suis persuadée que le vélo doit réellement prendre sa place maintenant, sans attendre, parce que nous avons besoin de nous mettre en action, de reprendre en main notre temps, notre espace, notre santé. Nous n’allons pas attendre les pistes cyclables pour aller mieux !

Prêt.e à vivre cette belle aventure cycliste qui peut vous emmener, qui au boulot, qui au bout du monde ?

Je vous accompagne pas à pas