LES ACCOMPAGNEMENTS
pour les bénéficiaires sociaux et collégiens
Municipalité, département, CCAS, association, centre social et culturel, bailleur social, collège…
Vous avez envie de promouvoir le vélo au sein de votre territoire, collectivité, association, habitat social, collège…
Parce que vous savez que le vélo peut changer la vie de vos administrés, bénéficiaires, locataires, collégiens…
Ils et elles seront enfin libres et autonomes pour :
réaliser leurs trajets domicile-travail ou domicile-établissement
accompagner leurs enfants à l’école,
faire leurs courses,
faire une balade avec leur famille et leurs amis
sortir de leur quartier et se rendre compte qu’on peut découvrir plein de lieux intéressants à portée de roues…
Sans compter que faire du vélo, c’est :
faire de l’activité physique et donc lutter contre la sédentarité
ne pas prendre systématiquement sa voiture et donc réduire la place de la voiture dans la ville et dans les esprits, ce qui est encore plus important
augmenter la sécurité dans le quartier et diminuer le bruit
augmenter les interactions sociales et favoriser le vivre ensemble
permettre l’accès à l’emploi…
Voyez notre vision sur ce sujet.
Echangeons sur ces différents avantages.
Comment promouvoir le vélo ?
La plupart des gens savent faire du vélo – et beaucoup ont un vélo – mais force est de constater que, malgré une hausse récente de la pratique, prendre un vélo pour un déplacement local est loin d’être fréquent encore moins systématique pour une grande majorité des habitants de notre région.
Des études ont été faites sur les raisons invoquées pour ne pas prendre un vélo telles que :
- « j’ai peur de la circulation »
- « on m’a volé mon vélo »
- « je n’ai pas envie de rouler sous la pluie »
- « je dois accompagner mes enfants à l’école », « faire les courses en rentrant »…
D’autres raisons – moins clairement énoncées – relèvent de la difficulté à changer d’habitude, la peur de l’inconnu, la peur du regard des autres, les contraintes vestimentaires…
Pour encourager la pratique, il faut apporter des réponses à ces peurs et objections.
Bien sûr, si notre pays était équipé d’un réseau continu de pistes cyclables protégées de la circulation motorisée, cela aiderait beaucoup au développement de la pratique. Du moins l’une des raisons invoquées pour ne pas s’y mettre ne pourrait plus l’être…
Pour ma part, je pense que nous ne pouvons pas attendre que le maillage soit parfait. C’est dès maintenant qu’il faut agir, pour la qualité de vie dans la ville, la santé physique et mentale des petits et grands, l’insertion, la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution et du bruit…
Il est (presque) toujours possible de rouler à vélo dans une configuration cyclable imparfaite (c’est un euphémisme). Simplement, il faut le faire bien équipé et bien formé. Ne dit-on pas qu’un homme averti en vaut deux ?
De fait, l’expérience montre que la formation, l’accompagnement dans la pratique en conditions réelles, la reconnaissance de parcours sont capables de lever les principaux freins et de permettre une pratique plus sereine.
Des conseils sur le choix du vélo, de l’antivol, des vêtements, des équipements,
Et des indications concernant les aides publiques à l’achat et les moyens d’associer son employeur par exemple à sa démarche (la location longue durée d’un vélo, le Forfait Mobilité Durable, les programmes de financements OEPV et ALVEOLE+)
complètent l’accompagnement d’une personne qui a envie de prendre un vélo tout en ressentant le besoin de bien s’y préparer.
Sa formation préparatoire sera, en effet, le meilleur atout pour se lancer en sécurité et poursuivre durablement sa pratique.
Je suis en mesure de la lui apporter.
Et il ne faut pas laisser de côté ceux et celles qui n’ont jamais appris à faire du vélo ou n’en ont pas fait depuis longtemps
Pour ces personnes, la démarche de prendre des « cours de vélo » n’est pas facile à engager.
Dans certaines communes, l’association locale a mis en place une vélo-école – souvent le samedi – animée par des bénévoles passionné(e)s de vélo. Ces vélo-écoles sont, le plus souvent, surchargées de demandes.
Je suis en mesure de proposer des cours d’apprentissage et de remise en selle adaptés au projet exprimé.
En effet, aller seul(e) à son collège ou au travail ou bien aller se balader en groupe sur une voie verte ne requiert pas les mêmes compétences.
Le niveau de l’apprentissage n’est, donc, pas le même suivant la pratique recherchée. Cela est trop souvent oublié par ceux et celles qui se lancent un beau matin sur les pistes cyclables encombrées de Paris ou d’ailleurs.
MA MISSION
Vous montrer et leur montrer que, grâce à un accompagnement spécifique adapté et des conseils, il est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît de se lancer et qu’il y a beaucoup de bienfaits à la clef !
La raison d’être de mon engagement dans l’entrepreneuriat étant la sécurité à vélo pour que le vélo soit source de liberté et de joie, mes formations – quel que soit le niveau initial des participants – sont axées sur les différents aspects de la sécurité – vélo, équipements, réglementation, infrastructures, situations à risque – et sur la maîtrise du vélo et les bonnes pratiques en situation réelle…
Concrètement, comment former et préparer les habitants, bénéficiaires, collégiens…
pour accompagner leur passage à l’action et la poursuite de la pratique en sécurité ?
Tout d’abord, qu’est-ce que « savoir faire du vélo » ?
Monter dessus et pédaler ?
Prendre sa voiture avec son vélo dessus et aller rouler sur une voie verte ?
Faire une randonnée le dimanche matin avec un groupe local ? Faire une balade en famille ?
Aller faire ses courses au bout de la rue ?
Emmener ses enfants à l’école, eux-mêmes à vélo, avant d’aller au travail à vélo ?
Se déplacer à vélo partout en Ile de France ?
Partir en voyage à vélo ?
Ce sont des visions différentes du vélo.
Tous les cyclistes débutent par le niveau 1 : j’acquiers l’équilibre et je maîtrise mon vélo.
Certains atteignent le niveau 4 : je suis totalement autonome, je vais partout à vélo.
Entre les deux, on peut distinguer :
- le cycliste du niveau 2 : je roule en tenant compte des autres cyclistes et des piétons, à l’abri des véhicules motorisés c’est-à-dire que je fais des balades sur des chemins et des voies vertes
- le cycliste du niveau 3 : je roule sur la route en faisant partie d’un groupe encadré par des cyclistes qui guident et gèrent la circulation motorisée, c’est-à-dire que je participe à une activité organisée et guidée.
Les compétences ne sont évidemment pas les mêmes au niveau 2 et au niveau 4. La connaissance du code de la route ne suffit pas à prendre de l’autonomie à vélo. Savoir conduire une voiture non plus.
Pour développer l’usage du vélo, plusieurs axes sont, donc, possibles, en répondant au besoin et au projet de chacun.
Ce projet pourra évoluer avec la pratique et devenir de plus en plus ambitieux, c’est ce que l’on peut se souhaiter collectivement.
Des pistes sont :
- faciliter l’apprentissage pour les enfants, adolescents, adultes qui n’ont jamais appris à faire du vélo (niveaux 1 à 3)
- remettre en selle ceux et celles qui ont appris mais ne pratiquent plus depuis longtemps (niveaux 2 et 3)
- former et accompagner les cyclistes qui souhaitent aller à leur travail/établissement à vélo (niveaux 3 et 4)
- encourager la pratique locale du vélo en alliant découverte, activité physique et convivialité, par exemple en proposant des circuits avec découverte du patrimoine et/ou d’une activité : vélo+visite, vélo+yoga, vélo+qi gong, vélo+dégustation, vélo+pique-nique… (niveau 3)
Ces approches visent à former graduellement les cyclistes pour leur donner envie d’accéder peu à peu à l’autonomie.
Je suis en mesure de proposer des cours, de l’accompagnement, de l’encadrement pour répondre aux besoins et aux projets de chacun :
PROPOSITION #1
La formation « j’apprends à faire du vélo / je me remets en selle »
- Pour les enfants et les adultes
- Niveau de vélo pré-requis : aucun
- Un groupe de 5 à 6 personnes
- Session de 10 cours de 1h30 à 2h à raison d’un à deux cours par semaine
Objectif : niveau 3 (niveau 2 minimum)
Cette formation de base « j’apprends à faire du vélo ou je me remets en selle » s’adresse aux enfants, adolescents et adultes qui n’ont jamais fait de vélo ou plus depuis très longtemps.
Les cours se déroulent sur un plateau/une zone piétonne avec peu de passage. Les étapes de la maîtrise du vélo sont franchies les unes après les autres : équilibre, freinage, trajectoire, appuis… Niveau 1 acquis !
Puis, les cyclistes apprennent à rouler à plusieurs, toujours en milieu sécurisé. Ils découvrent comment rouler avec la présence des autres cyclistes et des piétons et le respect des règles de base (priorité, stop, dépassement, rouler de front, en file indienne…).
Ils ont alors atteint le niveau 2.
Enfin, après un rappel du code de la route et des consignes pour rester ensemble, le petit groupe découvre les infrastructures et la façon de les utiliser et l’application du code de la route en conditions réelles : c‘est le niveau 3.
Si cela correspond à son projet, le ou la cycliste rejoint alors la formation « je vais à mon travail à vélo » pour atteindre l’autonomie du niveau 4.
PROPOSITION #2
La formation « je vais à mon travail à vélo »
- Pour les adultes qui souhaitent se déplacer au quotidien à vélo
- Niveau de vélo pré-requis : niveau 3
- Un petit groupe de 3 cyclistes maximum
- Session de 2 à 3 cours de 1h/1h30
Objectif : niveau 4
La formation « je vais à mon travail à vélo » s’adresse aux cyclistes qui ont déjà l’habitude de rouler, au moins en groupe.Ils ou elles sont à l’aise avec leur vélo.
La formation se déroule en deux temps.
Dans une première partie :
- Je présente la vérification du bon état du vélo, l’équipement du vélo, les réglages de base et l’équipement indispensable du cycliste pour une pratique régulière.
- J’aborde ensuite les règles importantes du code de la route, les panneaux spécifiques, les usages réservés au vélo et les principaux risques et recommandations.
Dans la seconde partie :
- Nous parcourons à vélo un circuit dont j’explique les configurations et les aménagements routiers et cyclables de façon à ce que les participants les comprennent et les utilisent en étant conscients des différents risques auxquels ils peuvent être confrontés.
L’objectif de cette formation « je vais à mon travail à vélo » est que les cyclistes soient bien équipés, utilisent correctement les infrastructures cyclables et non cyclables, soient avertis des points de vigilance et des situations à risque et connaissent les bonnes pratiques pour y faire face.
L’expérience montre que même les cyclistes qui pensent ne pas avoir besoin de formation en retirent des enseignements importants pour leur sécurité.
PROPOSITION #3
La formation « spéciale collégiens »
- Pour les collégiens
- Niveau de vélo pré-requis : aucun (programme à adapter si des jeunes ne savent pas faire de vélo)
- Dans la cour : une dizaine de jeunes
- En circulation : 2 à 3 cyclistes maximum
- Nombre de cours de 1h/1h30 à adapter au niveau
Objectif : niveau 4
La formation « spéciale collégien » vise à donner à cette classe d’âge l’opportunité d’apprivoiser un moyen de transport qui leur servira toute leur vie.
L’approche est à la fois plus ludique et encore plus pratique que pour les adultes.
A base de jeux, de circuits, de défis, la formation a pour objectif de leur apprendre tout d’abord à maîtriser leur vélo pour être à l’aise et réactifs.
Puis, l’accent est mis sur le « code de la rue » : la priorité au plus vulnérable.
Comme pour les adultes, il s’agit de leur faire reconnaître les infrastructures et leur « mode d’emploi », les zones à risques et les moyens de les appréhender le plus en sécurité possible.
Enfin, ils apprennent à réparer une crevaison pour être parfaitement autonomes.
NB : cette formation peut se réaliser dans le cadre du programme.
PROPOSITION #4
Un circuit à vélo familial de type « découverte »
- Pour le grand public y compris enfants à partir de 8 ans (par exemple)
- Niveau de vélo pré-requis : 2
- Groupe de 10 à 15 cyclistes pour deux encadrants
- Durée : de 2 heures à la journée (par exemple)
Objectif : niveau 3
L’objectif de cette activité est d’inciter les participants à faire du vélo sans qu’il soit question de formation, d’apprentissage, de sport.
L’idée est de leur montrer que le vélo est un moyen de découvrir leur ville, de se déplacer pour se rendre quelque part, passer du temps ensemble, ralentir, faire de l’activité physique, sortir dehors…
L’activité principale est une visite, une découverte, une expérience. Le vélo est indispensable mais ce n’est pas l’alpha et l’oméga de cette action. Faire du vélo mais sans s’en rendre compte.
Pour aller plus loin
Pour développer une réelle « culture vélo » au sein de votre territoire, de votre organisation, de votre établissement et que la pratique du vélo s’ancre durablement dans le quotidien des habitants, bénéficiaires, collégiens, locataires, rien de tel qu’un projet commun autour du vélo.
Cela peut prendre plusieurs formes : un rendez-vous récurrent tel qu’une sortie culturelle à vélo tous les dimanches matin, un pique-nique mensuel en changeant de lieu à chaque fois, un challenge de kilomètres entre collèges, bâtiments, communes, ou encore un gros défi comme un voyage à vélo pendant l’été prochain.
Je peux bien sûr vous aider à organiser cela et l’encadrer. Les voyages à vélo, ça me connaît !